Informations

Quand le resto est t'il ouvert ?

MIDI : Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi
SOIR : Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi

Est-ce que c'est bon ?

Evidemment, que c'est bon ! Vous avez lu ce qu'on en dit dans la presse ?

Faut-il reserver ?

Pour le vendredi ou samedi soir, c'est indispensable. Sinon, meme avec du savon, Franklin (le patron) ne pourra pas vous placer tellement il y a du monde. (tel : 04.232.17.27)

Atahualpa, ca veut dire quoi ?

Atahualpa,  le dernier des Incas (roi, dieu) du Pérou.  Le 15 novembre 1532, après qu’Atahualpa refuse d’accepter la domination espagnole et la réligion chrétienne, il fût fait prisonnier et après avoir payé une rançon fabuleuse en or et en argent pour sa liberté et celle de son peuple, il fût exécuté le 29 août 1533. Aprés la mort d’Atahualpa, l’empire Inca fût alors facilement conquis par la croix et l’épée espagnoles.

Liège au fil des jours est à Atahualpa

18 décembre 2019 à Liège

Tout le charme de l'Amérique du sud dans l'assiette.

Quelle belle découverte que ce restaurant, des saveurs exotiques, des steacks argentins, des viandes flambées/marinées à la banane, au rhum, des desserts au Pisco, difficile de faire son choix.

Le choix de Rhums est exceptionnel, je vous recommande le bolivien de la maison, commande spéciale du Roi pour sa propre consommation. On y reviendra!

Éric Mathieu

Deux Filles en Ville

DEUX FILLES EN VILLE

Atahualpa : un dépaysement total

On embarque : direction l’Amérique Latine ! Bon, en vrai, nous n’atterrissons pas très loin puisque le restaurant se situe Rue Souverain Pont.

Depuis peu, Franklin a repris les commandes de l’établissement et nous avons été invitées à le redécouvrir. Le cadre nous a tout de suite plu ! Avec ses nappes colorées, ses fresques murales, sa verdure et ses (faux) perroquets, le restaurant nous transporte au-delà de l’Océan Atlantique. Certains trouveront ça « too much » mais nous, on adore !

Pour l’accueil, c’est vraiment un sans-faute ! Nous essayons toujours de déceler si le personnel est en « opération séduction » avec nous ou s’il se compote de la sorte avec tous les clients. Chez Atahualpa, vous serez traités aux petits oignons ! Peut-être est-ce une épice sud-américaine qui rend aussi aimable…

Atahualpa : des plats comme là-bas

Nous sommes toujours un peu gênées quand nous sommes invitées et notre idée de base était de tester un seul plat. C’était sans compter sur Franklin qui nous a sorti le grand jeu ! Nous avons pu déguster une entrée, un plat et un dessert.

MEJILLONES ACAPULCO, ALBONDIGAS MEJICANAS, SOPA DE MEJILLONES, CONEJO AL AJI, POLLO Y CAMARONES, CALDERAIDA DE BORREGO… Que choisir ? Nous avons pris le temps de découvrir la carte en sirotant un mojito et en nous délectant de mises en bouche. C’était frais, relevé et dé-li-cieux .  

Entrons maintenant dans le vif du sujet avec les différents plats ! Margot l’aventurière s’est laissée guidée par les conseils de Franklin (elle voulait de la découverte et des suprises). Pauline a opté pour des plats plus classiques.

Nos entrées : 
– EMPANADAS DE CARNE (chaussons farcis à la viande)
– AZTECO (filet de poisson aux arachides en papillote)

Nos plats :
– POLLO Y CAMARONES
(poulet et crustacés)
– 
BIFE CON PLATANOS (steak argentin flambé à la banane)

En dessert, nous avons pris la banane flambée et un peu de sorbet.

Notre avis

Comme vous pouvez le voir sur les photos, les portions sont plus que généreuses (de quoi décourager les petits estomacs et ravir les plus gourmands) ! Nous avons parfois eu du mal à terminer… La présentation des plats, quant à elle, reste  simple mais nous avions réellement envie de nous jeter dessus !

Au niveau gustatif, il est vrai que nous avons trouvé le plat au poulet un peu trop salé. Pour le reste, nous nous sommes ré ga lées. C’est une cuisine authentique et vraie, cuisinée avec le coeur et servie sans chichis.

Atahualpa : une ambiance au top

Sachez également qu’un groupe de musique latine se produit tous les vendredis et samedis dès 20h30. Vous aurez peut-être même la chance d’entendre Franklin pousser la chansonnette ! Sa revisite de Despacito nous a conquises (qui l’eût cru ?) ! Nous n’avions  d’ailleurs qu’une seule envie : enfiler un poncho, monter sur scène et souffler dans une flûte de pan ! Ahahah.

Attention : le volume est assez élevé donc n’espérez pas entamer une conversation sérieuse à ce moment-là ! Vous n’aurez plus qu’une solution : reprendre en choeur La Bamba. C’est ce que nous avons fait !

Para bailar la bamba
Para bailar la bamba se necesita una poca de gracia
Una poca de gracia pa’ mi pa’ ti y arriba y arriba
Ah y arriba y arriba por ti seré, por ti seré, por ti serééééééé 

En résumé

Si vous cherchez de l’exotisme le temps d’une soirée, foncez chez Atahualpa ! Vous passerez à coup sûr un agréable moment.

Pauline & Margot

Les commentaires gastronomiques

Les bonnes tables de Guy Lemaire mercredi 15 décembre 1999 L'Atahualpa (Liège)

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Liège ni vu ni connu éd. 2000 comme chez eux -- ATAHUALPA

33. Tout un riche symbole pour ce restaurant de Doris Aguado et Hernán Fierro, un des rarissimes " latinos " de Liège.

(...) Mieux qu'une assiette au fait. Un contexte. Un concept. La cuisine, d'abord, qui se veut la plus fidèle interprète des plats de base d'Amérique latine. Avec un accent chilien et argentin. Une tendance que l'on retrouve merveilleusement exprimée dans les boissons. De l'apéritif au pousse-café, rien qui ne vienne de là-bas.

Des découvertes à faire à prix aimables. Le cadre ensuite. Une très vaste salle, un peu froide le midi si elle est peu fréquentée, mais dont la température monte en soirée et particulièrement le week end quand la scène est occupée par des groupes musicaux de là-bas.

Ponchos, perroquets, stylisé, décor musical andin, pans de laine travaillés. Tout ici vous rappelle que vous êtes là-bas. Et ce n'est pas de la pacotille pour touristes. La cuisine est au diapason. Elle ne triche guère. Elle est plus roborative que sophistiquée. Elle joue des épices sans vous brûler le palais. Elle ne mégote pas les légumes. Elle respecte les cuissons. Comme dirait quelqu'un " ça change " même si on n'en ferait sans doute pas son grand ordinaire.

Soupes entrées costaudes et pleines de goût (comme le Cebiche, poisson mariné au citron vert et épices, 210) et les trois variantes d'Empanadas (fromage, viande, fruit de mer) : ces pâtes (à pain) en croûte, sorte de chaussons farcis, représentatives notamment de la cuisine chilienne. On les sert ici sur une abondante salade mixte peu assaisonnée dont la fraîcheur relève la relative sécheresse de la pâte. Il va de soi que le b?uf est argentin, ne le dit-on pas un des meilleurs du monde ? Les poissons traduisent des influences brésiliennes (moqueca de peixe à l'huile de palme et lait de coco, 395). En effet, la cuisine sud-américaine est aussi faites des traces laissées par les colons européens (les espagnols et portugais les tout premiers, français, allemands ensuite) mais aussi celles des esclaves "importés " d'origine africaine. Maïs, haricots rouges, pommes de terre, riz sont à la fête. Et se retrouvent largement dans les plats, de vrais petits repas à aux tout seuls.

Je ne vous ai pas dit, mais vous l'aurez compris, que l'Atahualpa ne lésine pas sur la taille des portions. J'ai opté, sans originalité, il faut le dire, pour un des classiques qui ont le mieux voyagé et que l'on retrouve aussi chez nous : le chili con carne (350). Des haricots rouges en sauces, servis brûlants et à part, accompagnés d'une basse côte de porc (donc sur sa graisse) et d'un trio de crudités et salade. Un plat de tous les jours ou peu s'en faut. Il y a aussi la caldeirade, le poulet, le b?uf à l'étouffé ou, plus audacieux, le lapin au pili-pili et un amusant gratin de maïs sucré avec poulet et b?uf haché. Bref, de quoi largement se dépayser les papilles gustatives sans pour autant se faire peur.

On boit avec cela des vins chiliens que l'on commence à bien connaître chez nous. A fortiori s'il s'agit de ceux de la bodega "Concha y Toro", la plus importante maison de vins du pays (quelque chose comme quarante millions de cols par an) dont le Casillero del Diablo 95, tout Chardonnay, est joliment représentatif : élégant et fruité, servi frais. Pour les rouges, on n'oubliera pas que l'Argentine est le cinquième pays producteur au monde

On y retrouve des cépages locaux ou importés comme le Malbec, originaire de Cahors. A boire en "réserva" (vieillissement en barrique de quatre ans avant mise en bouteille). On se fait grand plaisir avec un 92 de la Maison Lagarde (une des belles références argentine) : sombre, charpenté, capiteux, mais qui n'a pas perdu une certaine fraîcheur. Un beau vin, très à l'aise sur les sauces et les épices.

Les desserts jouent le registre classique, avec notamment des fruits (banane, ananas, papaye) flambés ou d'imposants gâteaux (aux amandes, au chocolat ou l'argentin : pâte feuilletée et confiture de lait).

(...) Fermé le lundi midi, le samedi midi et le dimanche toute la journée. Commandes en soirée jusqu'à 23h.

Les vendredis et samedis, spectacles musicaux (l'occasion aussi de découvrir la somptueuse carte des boissons). Soupes (150) - Entrées (de 180 à 250) : galette de maïs fourrée au poulet, ou à la viande ou aux deux ; filet de poisson aux arachides en papillote (relevé !), moules gratinées et flambées au rhum. Poisson (320 à 450). B?uf chorizon argentin (520) - menu enfant (chausson et brochette de b?uf, 310). Plat (de 320 à 520). Porc mariné au lait et aux épices, poulet et crustacés, différentes interprétations du b?uf, dont un jarret à l'orange. Vins chiliens et argentins à partir de 595 et des Reserva (1978 à 1993) pour un maximum de 1500 F, belle affaire?

Par Guy Lemaire

Les commentaires

Tout le charme de l'Amérique du sud dans l'assiette. Dans les oreilles aussi: chaque week-end, joueurs de flûte et chanteurs de salsa descendent de la cordillière des Andes et s'engouffrent dans ce petit resto qui, c'est notre avis, n'en demande pas toujours autant. Le reste de la semaine, lui, est tranquille.

Hernan Fierro, aussi connu pour ses talents de cuisinier que pour l'épaisseur de ses moustaches, se partage entre les tables, propose tacos, apéritifs au citron vert et steaks argentins avec un sourire que l'on devine sincère.

 

Christelle Hustings